« Ce vélo ne vieillira et ne se démodera jamais. Il a son propre style. Il ne sera pas remplacé par le modèle de l’année suivante parce qu’il sera toujours adapté à mes besoins ! J’aime beaucoup ca. »
Je m'appelle Sam, j'ai 36 ans. Je vis dans le très agréable, mais surtout plat, comté de Hertfordshire, en Angleterre. Je travaille actuellement comme graphiste et illustrateur professionnel (@samrichwood). J'ai la chance de pouvoir m'échapper pour des promenades à vélo à l'heure du déjeuner :)
Mon vélo est la “machine à glace”. Alors que la plupart des gars que je connais se promènent à vélo à la recherche d'un endroit où s'arrêter pour boire une bière, je suis souvent à la recherche d'un bon endroit pour déguster une glace. C'est devenu une plaisanterie courante de dire que je suis accro à la crème glacée, alors quelle meilleure couleur pour un vélo ?
J'ai l'impression d'avoir appris tardivement à faire du vélo - j'ai été l'un des derniers enfants de ma classe à enlever les petites roues, c'est certain. Les draisiennes pour enfants n'existaient pas encore à l'époque et je me souviens très bien de mes parents qui me lançaient à travers des pelouses en me criant de continuer à pédaler. Je suis sûre que c'est beaucoup mieux pour les enfants aujourd'hui.
À l'adolescence, j'ai commencé à m'intéresser au cyclisme. On traînait dans les skate-parks. On repérait souvent des gars plus âgés que nous qui se baladaient à toute vitesse sur des “jump-bikes” en se jetant des murs...
Un gamin, mon (désormais) bon ami James, est arrivé sur son tout nouveau DDG Shooter. C'était la chose la plus cool qui soit. Jusqu'alors, je n'avais vu que des vélos de grands magasins... mais ce nouveau vélo, orné de pièces en aluminium anodisé CNC, m'a vraiment inspiré.
C'était une époque géniale. Outre les bosses et les éraflures, le vélo nous permettait de nous déplacer de ville en ville à une époque où aucun d'entre nous ne pouvait conduire. C'était un énorme sentiment de liberté. Le cyclisme est apparu au cours des années les plus formatrices de ma vie. C’est la raison pour laquelle il est resté gravé dans ma mémoire et que je continue à rouler aujourd'hui.
« La conception a été une véritable collaboration grâce à quelqu’un qui a les compétences et les connaissances nécessaires pour donner vie à mes dessins. »
J'aimerais pouvoir dire comment choisir le bon artisan, mais avant de découvrir Edelbikes, j'ai été le malheureux client d'un fabricant de cadres (aujourd'hui disparu) qui a escroqué beaucoup de gens.
Un jour, sur un forum d’artisans, j'ai découvert des photos d'un cadre Edelbikes tout juste peint... Une fois que j'ai appris l'existence des vélos de François Cau, je me suis instantanément senti inspiré. François est un véritable artisan. Il suffit d'échanger quelques mails avec lui pour se rendre compte de son souci du détail et de sa passion pour la fabrication de vélos. Il a aussi un réel talent pour comprendre la personnalité d'un client et ce qu'il attend de son vélo.
Sachant dessiner, j'ai pu faire quelques croquis pour François avant qu'il ne commence la fabrication. Il m'a aussi envoyé quelques dessins lorsqu'il a choisi les éléments finaux du vélo.
« J’adore les hardtails. Ils ont quelque chose de cool, de propre et de simple. Ils font de moi un meilleur cycliste. »
Avec un hardtail, je ne dépend pas du vélo pour faire le travail à ma place. Je pense honnêtement qu'avec une bonne dose d'habileté, une personne peut traverser à peu près n'importe quoi sur ce type de vélo.
Mon vélo cache une géométrie moderne sous les tubes larges. Il possède un angle de tête de 64 degrés et un angle de selle de 76 degrés avec une bonne portée (quelque part autour de 620-625 mm). Je voulais des bases réglables pour des raisons bizarres, et cela a en fait plus à voir avec l'avant du vélo. Rouler avec plus de hauteur à l'avant peut en fait être génial. Je suis plus droit pour une bonne raison. Je peux aussi admirer la vue au lieu de regarder le guidon. J'ai moins mal au dos et les descentes sont plus faciles. C'est tout simplement plus agréable.
Les bases réglables me permettent d'allonger l'arrière du vélo pour éviter le risque de basculer dans les montées raides si mon guidon est placé trop haut. D'un autre côté, je peux aussi ajuster la géométrie pour rentrer la roue arrière si jamais je me retrouve en course et que j'ai besoin d'une position de conduite plus agile et plus agressive.
Je voulais un vélo agressif qui n'ait pas l'air ridicule avec une selle en cuir, ou avec quelques sacoches ou thermos attachés. Ce n'est peut-être pas la tasse de thé de tout le monde, mais je l'adore !
« Je voulais un cadre en acier et je savais que je visais un « vélo pour la vie »... tant que j’en prenais soin et que je ne faisais pas de bêtises avec. »
Je sais pour sûr que ce vélo m'appartient. Il a été conçu totalement et uniquement pour moi. Je me suis détaché des améliorations futiles et redondantes que les fabricants de vélos traditionnels aiment imposer aux consommateurs. Ces améliorations sont souvent conçues pour gagner quelques secondes sur une course plutôt que pour améliorer l'expérience du cycliste d’âge moyen (ou presque) comme moi.
Ce vélo ne vieillira et ne se démodera jamais, car il a son propre style. Il ne sera pas remplacé par le modèle de l'année suivante parce qu'il sera toujours adapté à mes besoins ! J'aime beaucoup ca.
Remerciements et crédit photos Sam Richwood - www.samrichwood.com /
EDELBIKES - artisan du cycle à Grenoble - www.edelbikes.com
